Avec le nouveau classement des vins de Saint-Emilion, un homme sort grand vainqueur avec deux de ces vins qui se trouvent promus: les châteaux La Mondotte et Canon La Gaffelière!

Ce visage ne vous dit sans doute rien, mais il s’agit sans doute de l’un des hommes les plus comblés de cette fin de semaine. En effet, le Comte Stephan von Neipperg a eu l’heureuse nouvelle d’apprendre que ses vignobles étaient doublement consacrés par le nouveau classement de Saint-Emilion.

Ainsi, les châteaux La Mondotte et Canon La Gaffelière intègrent le cercle fermé des Premiers Grands Crus Classés de Saint-Emilion.

Pour Canon La Gaffelière, on peut estimer qu’il ne s’agit en rien d’une surprise puisque depuis déjà deux décennies, le vin était estimée en tant que tel par le marché; reste que la partie n’était pas gagnée d’avance puisque ce vignoble présente une particularité, à savoir un encépagement atypique au regard de l’appellation: 55% de Merlot, 40% de Cabernet Franc et 5% de Cabernet Sauvignon.

C’est pourquoi le classement est aussi pour le Comte Stephan von Neipperg une confirmation par ses pairs des qualités intrinsèques de ce terroir quelque peu atypique.

Quant à La Mondotte, c’est une reconnaissance exceptionnelle quand on sait quelle était la situation de ce petit vignoble de 4,5 hectares, en 1971, date de son acquisition par la famille von Neipperg. Catalogué dans un premier temps de « Vin de garage », conation toute péjorative, ce vin a réussi au fil des ans à se voir considéré comme un « Vin de terroir » à part entière.

Au travers de ce classement, c’est aussi le travail constant des équipes de ces deux propriétés qui est récompensé, avec en filagramme la consécration d’une philosophie respectueuse de l’environnement insufflée par Stephan von Neipperg.

Soucieux de faire partager sa philosophie du vin, ce dernier accorde une grande importance à la qualité de l’accueil réservé à ses visiteurs. Aussi, je ne peux que vous encourager à visiter le Château Canon La Gaffelière, étant entendu qu’il est important de réserver au préalable.

Arsène Bacchus